Enregistrement téléphonique :

Bonjour à tous,

Mon procès a été une parodie de justice. En effet, le 2 juillet, j’étais convoqué au tribunal de Nimes et c’est avec les poignets menottés, comme un dangereux terroriste que je suis arrivé au palais de justice après avoir passé plus d’un mois en prison. Avant l’audience, il m’a été refusé d’avoir accès à mon dossier pénal ainsi qu’a toutes mes notes personnelles et comme j’avais décidé de plaider moi même ma cause sans avocat, j’ai demandé le renvoi de l’affaire à une date ultérieure, car je considère que dans ces conditions les droits à la défense ne sont pas respectés, ils sont même gravement bafoués. Comme la cour a rejeté ma requête, j’ai annoncé que je ne cautionnerais pas une telle farce et que je ne répondrais à aucunes des questions posées. Toutefois lorsque les affirmations de la présidente ou de la procureure étaient d’une stupidité déconcertante, je me suis permis de les souligner, ce qui les a profondément vexé. De la même façon, je suis intervenu pour relever quelques unes des nombreuses contradictions que nos deux magistrates énonçaient, sans le moindre discernement quant aux énormités qu’elles disaient béatement. Bref, c’est évident tout avait été décidé à l’avance chez le préfet Didier LAUGA et nos deux dames en noir ne faisaient qu’appliquer les ordres reçus, en adoptant la langue de bois. Toutefois la loi les obligeait à me donner la parole à la fin de l’audience, j’ai donc fait une très longue intervention pour dénoncer une caricature de justice qui participe activement à la politique répressive très violente du pouvoir d’Emmanuel MACRON contre les GILETS JAUNES. Je peux résumer ce message lu, de la façon suivante : La police frappe durement les GILETS JAUNES, la justice les déclare terroristes, c’est un scandale. Ma déclaration complète sera retransmise dans les jours qui viennent.

Bonne journée à tous et merci de votre soutien.

Au revoir