Un Gilet Jaune a été mis en prison le 30 décembre 2020.
La raison ?
Avoir dénoncé le gigantesque cérémonial qui a entouré la mort de trois gendarmes,
en mettant cet énorme faste médiatique, en comparaison avec les violences
policières impunies, passées sous silences quant à elles.
Il ne s’agit pas ici de soutenir ou de condamner ce message (pour ma part je n’y vois
rien de répréhensible : il est factuel, et on a tout à fait le droit d’y adhérer, et de le
soutenir ! ).
Non, il s’agit, de constater que le Procureur ose envoyer en prison, avec mandat
dépôt immédiat, un militant, sur un motif bidon : Celui d’ « Apologie du crime ».
(Pourquoi pas aussi « complicité », ou même « participation » à ce crime). Le Parquet
n’a visiblement pas le sens du ridicule.
Oui, c’est bien de sens du ridicule dont il faut parler, car le même Procureur classe
sans suite la plainte, contre la présence d’un drapeau raciste dans le Commissariat de
Nîmes. Pourtant cet étendard fait bien une réelle « Apologie d’un crime contre
l’humanité », en revendiquant ouvertement l’esclavagisme (et donc les millions de
morts !).
Le parti pris du Parquet de Nîmes est notoire. En effet, le même magistrat a osé
proclamer dans un Procès : « Plus le Gilet est Jaune, moins la matière est grise »,
sans que ses propos insultants ne soient condamnés par aucun de ses collègues,
sans qu’ils ne soient sanctionnés par son Institution (le ministère de la Justice).
Une fois de plus, on constate que cette Justice se met d’elle-même aux ordres du pouvoir,
pour appliquer avant l’heure, la loi « Sécurité Globale ». C’est à dire pour appliquer
avec zèle une politique ultra répressive, et très arbitraire, contre tous les mouvements
sociaux en général, et contre les Gilets-Jaunes en particulier.
Bien amicalement à tous.
Roland.