Comme tous les mercredis à 19h30, nous nous sommes rassemblés devant la Maison d’arrêt de Nîmes.
Roland va bien. Lui seul diffuse un maximum dans la prison l’information de l’arrêté de la Cour de cassation sur les conditions de détention indignes particulièrement à Nîmes car l’administration pénitentiaire fait silence. La situation commence à devenir tendue entre les murs, les détenus prennent conscience collectivement de la misère des lieux.

Roland a pu faire parvenir à la presse son témoignage relayé par le Midi Libre du 15 juillet. Pour toutes ces raisons, Roland a commencé à subir les fouilles au corps lors de ses sorties dans la cour. Sa cellule a été fouillée de fond en comble, pendant 1 heure. Comme pour la perquisition à son domicile, que comptaient-ils trouver à part des livres et des journaux ? Journaux qui deviennent des armes redoutables dans le contexte actuel, car grâce aux informations qu’ils diffusent les détenus vont pouvoir demander leur libération. Beaucoup l’ont déjà fait et tous vont le faire. La situation est EXPLOSIVE à la maison d’arrêt de Nîmes.

Nous avons fait du bruit et les détenus nous ont entendus.